Partez à la découverte de la science-fiction et de l'utopie à La Maison d’ailleurs
Dans le petit musée d’Yverdon-Les-Bains, les cultures geek se dévoilent. La preuve que la culture sait aussi vivre avec son temps.
La ville du nord vaudois subit parfois sa réputation négative, malgré elle. Criminalité, drogues, on entend parler de ses faits divers et pourtant, Yverdon-Les-Bains est loin d’être la sulfureuse que l’on décrit. Le souffre existe bel et bien dans ses terres, mais sert depuis plus de 1500 ans la qualité de son eau thermale, de quoi réjouir les curistes ou les amoureux des sensations douces.
Vivre à Yverdon, c’est entrer dans une grande et jeune famille, pleine d’idées, de rêves et d’envies. Preuve en sont les initiatives et institutions qui construisent leur ville de demain.
L’HEIG-VD y a établi son siège et forme plus de 2000 étudiants ingénieurs.
Certains d’entre eux s’établiront sans doute dans le très large Y-Parc – Swiss Technopole à quelques minutes du centre.
Car à Yverdon-Les-Bains, on ose, on crée, on s’engage. Et en culture particulièrement, la ville de naissance de Benno Besson l’a bien compris. Entre son château et sa vieille ville, l’Echandole et l’Amalgame côtoient un centre d’art contemporain, ou la Maison d’ailleurs, musée de la science-fiction, de l’utopie et des voyages extraordinaires.
En amenant les super-héros sur le devant de la scène, son directeur Marc Atallah a fait d’Yverdon-Les-Bains la ville la plus cool de Suisse romande. Oui, vivre à Yverdon-Les-Bains, c’est un genre qu’on assume. Et il vaut mieux s’accrocher si l’on ne veut pas être dépassé par ce qu’elle a à proposer !
Je me souviens avoir découvert Yverdon à l’occasion d’un mandat d’interprète que j’avais décroché pendant mes études. Je ne connaissais pas du tout. Je n’avais rien vu, juste un peu des Bains.
Je n’avais pas vraiment d’idée préconçue en revenant il y a 3 ans pour mon travail. C’était une matinée froide de février. Je fus émerveillée. De la gare au théâtre Benno Besson, au Château à la place Pestalozzi. Tout y était si joli mais avec quelque chose de sauvage. C’était en 2014. Aujourd’hui, lorsque j’y retourne, j’aime penser que je la connais un peu, la ville. Même si j’admire sa force, son désir d’évoluer en esprit libre et joyeusement exacerbé !
Dans le petit musée d’Yverdon-Les-Bains, les cultures geek se dévoilent. La preuve que la culture sait aussi vivre avec son temps.
Des eaux sulfureuses à 29° et les vestiges des thermes romains traditionnels. Un voyage sain pour les articulations, la musculature et l’estomac !
Du gastro à Yverdon-Les-Bains, grâce à Maryline Nozahic élue cheffe de l'année en 2012 par Gault et Millau.